L’expansion des fake news en France a mené Laurent Bigot à analyser les pratiques journalistiques à travers la problématique contemporaine des médias: le fact-checking est-il une solution crédible pour regagner la confiance des lecteurs? Ou alors révèle-t-il les failles et un manque de professionnalisme des journalistes?
Face à des défis économiques et le manque d’effectif, la création d’internet et des plateformes numériques ont accentué la difficulté des journalistes à fournir des contenus de qualité. En s’appuyant sur les statistiques de La Croix, il est bien évident qu’il est important de vérifier les informations pour restaurer la confiance du public. Laurent Bigot révèle que le fact-checking est la solution pour lutter contre la désinformation. Plus tard, le fact-checking était finalement vu comme un moyen de redorer l’image des médias. Il propose de créer un label pour les professionnels de l’information pour justifier l’effort des journalistes. Le fact-checking est alors dans ce cas une solution crédible pour regagner la confiance du public.
Avec la diffusion rapide des fake news, les journalistes ne sont pas dans la capacité à vérifier leur propre contenu et ceux des plateformes numériques. Le fact-checking est alors là une solution mais ses limites apparaissent face à la vitesse à laquelle se propagent les fake news sur internet et les réseaux sociaux. Ici, le fact-checking révèle finalement les défis des journalistes et leur manque de professionnalisme face à cela. Il suggère que les journalistes doivent se concentrer sur la qualité des contenus plutôt que la quantité. Il suggère également une éducation aux médias dès le plus jeune âge, ce qui est très pertinent car la majorité des jeunes tirent aujourd’hui leur information sur internet ou les réseaux sociaux.
Si l’évolution du numérique est capable de répondre à plus de désinformation, et deep fakes, il est alors possible de créer d’autres technologies pour la vérification des informations. Les intelligences artificielles pourraient être par exemple une solution pour soutenir le fact-checking. Bien qu’elles puissent être un soutien, leur efficacité dépend encore de la fiabilité de leur base de données. Les nouvelles technologies ne remplaceront donc jamais la capacité de réflexion des humains.
Pour conclure, le fact-checking reste un outil essentiel pour la lutte contre la désinformation mais doit être accompagné d’une éthique renforcée et des solutions proposées pour regagner la confiance du public sans laisser paraître un manque de professionnalisme.